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 La Courbe du Danube

 Visegrád

 

 

Visite de Visegrád

 

De nouveau sur la rive droite du Danube, en amont, l’historique cité de Visegrád s’inscrit dans un paysage extrêmement pittoresque de collines verdoyantes dévalant presque jusqu’au bord du fleuve. L’importance stratégique de ce goulet situé à un coude du fleuve est patente au moins depuis le IVème siècle, époque à laquelle les Romains y édifièrent un fort.

Au milieu du XIIIème siècle, alors que la Hongrie se relevait des destructions occasionnées par l’invasion mongole, le roi Béla IV ordonna de bâtir à Visegrád un château inexpugnable. Les souverains de la dynastie angevine qui régnèrent après l’extinction, en 1301, de celle des Árpád entreprirent de transformer cette place forte en un palais. Chaque roi y ajouta successivement une dizaine de pièces supplémentaires, jusqu’à ce que l’édifice couvrît à lui seul une superficie évaluée de nos jours à quelque 18 hectrares. Les récits touchant la magnificence du palais de Visegrád se répandirent à travers toute l’Europe, mais à l’époque moderne certains érudits l’ont tenue pour largement mythique ; à la suite de l’occupation turque, de glissements de terrain et d’autres désastres, il n’en était rien resté de visible. Des fouilles ont commencé au cours des années trente, mais seul une partie du corps de bâtiment a été mise au jour.

Le reste est pour l’essentiel laissé à l’imagination, même si, pour donner une meuilleure idée de l’état initial, certaines parties ont été reconstruites (en employant de façon manifeste de nouveaux matériaux, afin de les différencier des éléments d’origine).

Ferry-boats et hydrofoils en provenance de Budapest abordent à une faible distance du palais, qui peut être exploré à loisir. L’admission du public se fait par l’entrée de la rue principale de Visegrád. Parmi les clous de la visite répartis sur les cinque niveaux du château, citons : la fontaine d’Hercule, précieux vestige de l’architecture de la Renaissance en Hongrie ; les galeries voûtées de la cour d’honneur ; et la fontaine aux Lions, qui a fait l’objet d’une restauration. Au XVIème siècle, un archevêque d’Esztergom, se complaisant dans le souvenir du palais qu’il avait visité dans sa jeunesse, racontait que pour fêter une victoire le roi ordonnait que le vin coulât de l’une fontaine... « et qui plus est, du vin rouge et du vin blanc alternativement. »

A la lisière de la ville, là où la route de Budapest en franchit la porte, on peut encore voir les restes des fortifications qui s’étendaient jusqu’à la citadelle. Le bastion arrondi situé au bord du fleuve était un poste d’observation. Partie la plus ancienne de l’ouvrage de défense, la tour de Salamon abrite à présent le musée du roi Mathias, où sont exposés des fragments et des reconstitutions de la maçonnerie du palais. C’est en effet Mathias Ier, le grand roi du XVème siècle, qui s’en voit généralement attribuer tout le mérite, bien qu’il ne l’ait pas fait construire mais seulement embellir.

Perchée au sommet de la collines escarpée, l’ancienne Citadelle à l’air altier paraît invulnérable.

En été des autobus font la navette entre la statue du roi Mathias, voisine de la porte de la ville, la Citadelle et la tour d’observation de Nagy Villám. D’en haut, l’on jouit d’une vue incomparable sur cette si romantique partie du Danube – large et bordé d’arbres, une île en son milieu.

 

 
   

 Szentendre

 

 

Visite de la petite ville pittoresque, Szentendre

  

A moins de 20 km en amont de Budapest et facilement accessible en voiture et en auobus ou par le train de banlieu, Szentendre est une bourgade captivante.

Sa première trace remonte au Ier siècle av. J.-C., sous les Illyriens. A leur arrivée, les Romains lui donnèrent le nom d’Ulcisia Castra, élevèrent des fortifications et bâtirent une agglomération civile. Puis déferlèrent Huns, Lombards et Avars. Les Hongrois qui finirent par s’établir dans la région durent reconstruir le bourg et l’appelèrent Szentendre (Sanctus Andreas sur la charte municipale du XIIème siècle) en l’honneur de saint André, patron d’un monastère voisin.

Les Serbes, à qui est dû le caractère unique de la ville, firent leur apparotion au XVème siècle, fuyant devant l’avance de l’armée ottomane dans les Balkans. Les Turcs ne tardèrent pas à prendre la localité, mais ils furent chassés de Hongrie à la fin du XVIIème siècle. La lutte n’en continuait pas moins dans les Balkans. Serbes, Dalmates, Bosniaques, Albanais et Grecs gagnèrent le Nord, et 800 familles de refugiés s’installèrent à Szentendre. Ils y prospérèrent grâce au commerce et à l’artisanat. La foi qui était la leur, aussi bien que les fortunes qu’ils amassèrent, trouvent un témoignage dans les riches églises orthodoxes dont ils s’entourèrent.

En plus de 200 ans, tout ce qui a changé sur la grande place de Szentendre est son nom. La place Centrale – tel est celui qu’elle porte désormais – incarne si parfaitement l’esprit du XVIIIème siècle que l’ensemble a été classé monument historique. La croix de fonte rococo, dressée au centre de cette place pavée de cailloux, a été érigée en 1763 par les marchands serbes de la ville reconnaissants de ce que la peste l’eût épargnée.

Les clochers de sept églises dominent le profil de Szentendre. Celle de la place Centrale, un édifice baroque du milieu du XVIIIème siècle doté de quelques ajouts rococo sur le portail et le befroi, est connue sous le nom d’église grecque ; officiellement, c’est l’église orthodoxe de Blagoveštenska. A côté, dans ce qui fut un bâtiment scolaire, le musée Ferenczy et de ses deux enfants.

L’église paroissiale catholique, dont un mur porte un ancien cadran solaire, a été édifiée au moyen âge. Quant à l’église de Belgrade, cathédrale orthodoxe grecque datant du XVIIIème siècle, elle se distingues par son iconostase richement sculptée. En tournant le coin, on trouve l’entrée de la collection d’Art religieux serbe, où ont été rassemblés icônes, sculptures et manuscrits précieux.

De tous les musées que possède cette ville d’artistes, celui qui est consacré à la céramiste Margit Kovács est le plus fréquenté. Vous y verrez des statuettes de demoiselles aux yeux écarquillés et de tragiques figures courbées traitées dans un style immédiatement reconnaissable. En face de l’église paroissiale catholique, un musée plus petit vibre des couleurs chaudes et gaies des tableaux de Béla Czóbel, un impressionniste hongrois disparu en 1976 qui s’installa à Szentendre après avoir beaucoup voyagé.

A environ 3 km au nord-ouest de la ville, de vieilles maisons typiques transplantées de la campagne ont été rassemblées au Musée villageois en plein air (Skanzen). Avec son église en bois du XVIIIème siècle et ses chaumières blanchies à la chaux, ce faux village fournit un décor idéal pour les films historiques.

Le musée est également désigné sous le nom Skansen, en hommage à celui de Stockholm, fondé en 1891, premier essai au monde de récréation d’un mode de vie national. Innovation récente, son pendant de Szentendre ne cesse de se développer. Les autorités sont fières de leur forge de 1812, de leur trépigneuse encore plus ancienne et de leurs pressoirs aussi vieux que rares.

 

 
   

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Utolsó módosítás: 2002.05.14.