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Budapest
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Visite de Budapest, la
capitale de la Hongrie
Nous allons à faire une excursion
en autocar avec un guide hongrois parlant français. Le guide vous
montrera les monuments de Budapest, et tous les bâtiments près de notre
route. Il racontrera l’histoire de la ville et l’histoire du pays aussi.
Pendant la journée nous arrêterons deux fois : dans le quartier du
Château à Buda (l’église Mathias, le Bastion des Pêcheurs), et à la
place des Héros à Pest (les monuments de la place des Héros, le château
de Vajdahunyad). Nous aurons le temps à faire une promenade à la rue
Váci, dans la cité, et à faire les achats.
Quelques mots de la capitale
hongroise...
Buda et Pest font
penser à des pièces de puzzle appartenant à des jeux différents qui
s’emboîteraient par hasard. Les hauteurs de Buda marquent la limite de
celles de Transdanubie, alors qu’à Pest, sur l’autre rive du Danube,
commence la Grande Plaine, qui s’étend vers l’est à l’infini.
Les couriosités
sont trop nombreuses et dispersées pour être aisément explorées en une
rapide visite.
Toutefois, pour des
raisons pratiques, nous respecterons la division qu’établit le Danube.
Commençant par Buda, nous visiterons le quartier du Château. Nous
passerons ensuite à Pest, avec ses boulevards, ses magasins et ses
musées. Entre les deux, nous jetterons un cuop d’oeil sur l’île
Marguerite, calme îlot de verdure.
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Les monuments de
Buda, le quartier du Château
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Le bastion des Pêcheurs
(Halászbástya )
Sur le rebord
oriental de la colline du Château, pourrait passer pour un authentique
monument médiéval en remarquable état de conservation. En réalité, ce
fantaisiste assemblage de tourelles, terrasses et arches a été construit
au début du XXème siècle. De là, la vue sur le Danube est superbe.
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L’église Mathias (Mátyás templom)
La flèche de
l’église s’élance avec grâce au-dessus de la vieille ville. C’est ici
qu’au XVème siècle le roi Mathias épousa Bétrice d’Aragon. Fondé au
XIIIème siècle par le roi Béla IV, l’édifice, dédié à l’origine à
Notre-Dame, est également connu sous le nom d’église du Couronnement.
L’empereur François-Joseph Ier y fut proclamé roi de Hongrie en 1867,
aux accents de la Messe du couronnement que Liszt composa pour la
circonstance.
Sous l’occupation
turque, l’église fut convertie en grande mosquée. Les Hongrois qui la
visitent aujourd’hui s’arrêtent avec respect dans la chapelle de
Lorette, située à l’angle sud-ouest, pour y contempler une statue de la
Vierge en marbre rouge. Selon la légende, les Turcs auraient muré la
statue dans la chapelle, mais elle serait miraculeusement réapparue
pendant le siège de 1686. Les troupes du pasha y auraient vu le signe
qu’il était temps pour elles de se préparer à la reddition de Buda.
L’église fut reconstruite dans le styl baroque après le retour des
armées chrétiennes, et entièrement rebâtie au XIXème siècle dans le goût
néo-gothique.
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Le mont Gellért ne s’élève
qu’à 235 m au-dessus du niveau de la mer, mais il surplombe le Danube et
constitue un parfait belvédère pour admirer Pest et Buda, les ponts et
le trafic fluvial.
Mont et
quartier portent le nom du missionnaire italien saint Gérard (Gellért en
hongrois), qui convertit les Hongrois au christianisme. Mais le saint
homme ne connut qu’un succès posthume, car des païens le précipitèrent
dans le Danube. Sur la pente orientale de la colline, une statue de
Gérard s’élève près du lieu de son martyre.
Au
sommet du mont se dresse une forteresse à l’aspect faussement ancien. La
Citadelle (Citadella en hongrois) fut en effet bâtie au milieu du XIXème
siècle. Ces dernières dizaines d’années, la rénovation de la citadelle a
été très sérieusement menée. Ses murailles de près de 3 m d’épaisseur
abritent désormais un café, un retaurant et un hôtel.
Au
sommet du mont est venu s’ajouter le colossal monument de la Libération,
visible depuis de nombreux points de la ville.
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Entre Buda et Pest
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L’île Marguerite
(Margit-sziget )
L’île Marguerite
n’a pas cessé d’être un havre de paix, mais depuis plus d’un siècle, les
simples citoyens ont aussi le droit d’en jouir. A portée de regarde des
quartiers les plus affairés de la ville, cette île boisée qui affecte la
forme d’une plume reste isolée de tout bruit et de toute agitation.
L’île Marguerite
est longue d’environ 2,5 km et large de quelques centaines de mètres en
son milieu. Avec ses arbres séculaire, ses parterres de fleurs aux vives
couleurs et ses installations pour les loisirs, c’est un endroit idéal
pour le sport, la distraction ou la simple méditation. L’île est
pratiquement préservée de toute circulation automobile. A l’exception
des dimanche d’été, elle appartient le plus souvent à la gent ailée.
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Le pont des Chaînes
(Széchenyi lánchíd )
Adam Clark dirigea
la construction du pont, merveille de la technologie du XIXème siècle.
L’ingénieur anglais qui dessina l’ouvrage, William Tierney Clark,
n’avait aucun lien de parenté avec lui. Le pont des Chaînes, le premier
jeté en travers du Danube, fut ouvert à la circulation en 1849 et démoli
par les sapeurs allemends vers la fin de la dernière guerre, mais très
vite reconstruit.
Juste dans le
prolongement du pont, Adam Clark creusa un tunnel sous le plateau du
quartier du château, autre réalisation tenue pour remarquable en son
temps.
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Le Parlement
(Parlament – Országház)
Le Parlement
construit entre 1885 et 1904 pour célébrer la grandeur de l’empire
austro-hongrois, passait à l’époque pour le plus grand édifice du monde.
Son architect, Imre Steindl, a-t-il pensé au parlement britannique ?
Arcades et tourelles néo-gothiques rapellent en tout cas le palais de
Westminster. Il n’en va pas de même du dôme, qui culmine à 96 m, comme
celui de la Basilique.
Les touristes ne
sons pas admis individuellement dans le bâtiment, mais des visites en
groupes sont organisées. Les visiteurs sont conduits dans la salle où se
réunit le Parlement et on les fait asseoir sur les bancs des députés
pour entendre un exposé sur l’élection et le fonctionnement de
l’Assemblée.
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La Basilique St.
Étienne (Szent István Bazilika )
La plus grande
église de Budapest domine le boulevard. La construction de la Basilique
traîna de 1851 à 1905, ce qui laissa le temps d’y travailler à trois
architectes différents, qui optèrent successivement pour une inspiration
néo-classique, éclectique et néo-Renaissance. Officiellement appelée
église paroissiale Saint-Étienne, elle est avant tout connue sous le nom
de Basilique, même si, sur le plan architectural, cette désignation est
inexacte. Une statue du roi Saint Étienne Ier figure au-dessus du grand
portail et une autre sur l’autel. Haut de 96 m, le dôme s’est effondré
en 1868, nécessitant une réfection. La Basilique est assez vaste pour
contenir plus de 8000 fidèles, nombre souvent atteint.
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L’Opéra (Operaház)
L’Opéra, dont les
plans sont dus à Miklós Ybl, est l’oeuvre architecturale la plus admirée
de l’avenue Andrássy. Son style italianisant et ses proportions
raisonnable s’accordent admirablement avec ce qui l’entoure. Les statues
de seize grands compositeurs d’opéras dominent l’entrée; de part et
d’autre du portail, la place d’honneur est occupée par les statues de
Franz Liszt et de son contemporain Ferenc Erkel, moins célèbre, auteur
de l’hymne national hongrois et directeur de l’Opéra à son ouverture en
1884.
L’intérieur se
distingue par l’harmonie de ses proportions et par le faste – contenu
dans les limites du bon goût – de son décor. La salle, dotée d’une
splendide galerie à quatre niveaux, possède une excellente acoustique.
L’opéra est tellement en vogue à Budapest qu’on a dû construire une
seconde salle de plus grande dimension, le théâtre Erkel, afin de
réduire la cohue aux guichets.
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La
place des Héros (Hõsök tere)
L’avenue Andrássy débouche sur la vaste et grandiose place des Héros. Là
se dressent les statues à caractère patriotique du monument du
Millénaire, commencé en 1896 pour célébrer le millième anniversaire de
la conquête magyare. Au centre de l’ensemble s’érige une colonne de 36 m
de haut que domine l’archange Gabriel tenant la couronne de Saint
Étienne. Autour du piédestal, des statues représentent Árpád et les sept
chefs de tribus à cheval. Sur les deux colonnades en hémicycle sont
reproduit les traits des grands hommes d’État hongrois – en commençant
par le roi Étienne Ier -, ainsi que des figures allégoriques. Sur le
devant, le mémorial rapelle le souvenir des héros morts pour la liberté
et l’indépendance de la nation.
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Le Château de
Vajdahunyad (Vajdahunyad vára)
Le Château de
Vajdahunyad reproduit certains aspects de la fabuleuse demeure que la
famille Hunyadi possédait en Transylvanie (région qui fait aujourd’hui
partie de la Roumanie). Bâti pour servir de cadre à l’exposition, il eut
tellement de succès qu’il fut reconstruit en dur. Une aile abrite le
Musée agricole hongrois, consacré à l’histoire de la chasse, de la pêche
et de l’agriculture. On y visite aussi la reconstitution d’une cave
viticole où sont exposés des pressoirs anciens et de vieilles
bouteilles; l’endroit est chauffé même en été afin d’en assurer la
conservation.
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